Comment ne pas réagir face à des propos tenus par un élu, Mr le Maire, affirmant que toutes personnes voulant œuvrer pour le bien de sa ville et ses citoyens doit intégrer les associations déjà existantes et non en créer une autre parce que cela interfèrerait sur la vie associative.
Comment ne pas réagir face à cette même personne lors qu’elle laisse entendre que cette association agit à des fins politiques ?
Que penser lors que ces affirmations ne reposent que sur de vagues supputations dans un contexte de défaite personnelle aux dernières élections législatives ?
Comment ne pas réagir face à un homme qui se dit vouloir avancer pour le bien des citoyens, des commerçants et de la ville et freine l’élan d’une association allant dans ce sens ?
Et comment ne pas réagir face à ce même homme inflexible ?
De quel droit Mr le Maire s’accorde-t-il le pouvoir et sous quels critères juge-t-il de la bienveillance d’une association ou d’une autre ?
Et les initiatives citoyennes qui concourent à la solidarité ou à l’intérêt général ne sont-elles pas à encourager ?
Une responsable d’un organisme national, à la lecture de nos projets solidaires, me disait récemment qu’un tel élan de solidarité ne pouvait être laissé sans suite.
Où se trouve notre liberté ? Devons-nous seulement être libre de suivre le chemin que l’on nous trace sans pouvoir agir selon nos propres sensibilités et aspirations ?
Il me semble que selon les principes de notre République, chaque citoyen est en droit d’attendre du 1er Magistrat de la ville qu’il traite les initiatives de chacun de ses concitoyens de façon équitable et non-discriminante.
Manifestement, ses propos vont à l’encontre de ces principes mêmes parce qu’ils reposent sur des sous-entendus et des à priori.
C’est pourquoi, j’ai souhaité soulever ces points avec Mr Le Maire lors de l’inauguration du Marché de Noël.
Ne faisant partie d’aucun mouvement politique, que ce soit Les Républicains (parti de Monsieur Le Maire), que ce soit du parti de Macron ou encore de la France Insoumise, je lui ai réaffirmé sans aucune ambiguïté qu’I.C.S était apolitique. Et de nous deux, le seul à mener un combat politique, c’est bien lui, je trouve donc fort de café et déplacé de me reprocher à moi, qui n’ai, rappelons-le, aucun engagement politique (en dehors d’être militante Anticor) , de mener une association partisane.
Monsieur Le Maire a donc tord dans ses affirmations/supputations et je l’ai invité à retrouver la voie de la raison et de l’objectivité.
Un long échange ponctué d’une poignée de main appuyée et chaleureuse ont pu je l’espère éclairer et rassurer Mr Le Maire sur les intentions qu’a toujours pu exprimer I.C.S à travers son engagement citoyen.
Evelyne SAULNIER
Présidente I.C.S
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